LA DOMINIQUE

Nous y sommes « LA DOMINIQUE »
depuis en fin d'après midi... Le lundi 8 avril 2013

Nous avons fait 40 milles nautiques
depuis la marina Bas du Fort, en compagnie de Josette et Pierre sur
leur Sun Odyssey 40 le BIEN ALLER . Navigation fort sympathique
même si nous avons dû « ralentir » notre bateau pour
arriver ensemble dans la baie de Portsmouth. Nous avons traversé
deux grains qui nous ont mis la pression, puisque le vent dans ces
grains montent en puissance, rien de bien méchant cependant.

Nous avons été accueilli dès notre arrivée par un local avec son bateau moteur, qui nous a amarré sur bouée moyennant une bière ou l'équivalent en monnaie. D'autres locaux sont venus proposer différents services, fruits, légumes, et même le menu du restaurant qui se trouve sur la plage, ainsi que la langouste....Appel irrésistible pour Jean François....Le prix comme aux SAINTES tournent autour de 20 € le kilo.

Plus qu'à cuire la bébête, 20 mn
dans l'eau bouillante avec tablette préparé pour le court bouillon
poisson. Difficile de la rentrer dans la cocotte minute, Jean
François ficelle la bête mais lors de la plongée dans l'eau
bouillante, il s'est ébouillanté sur l'avant bras voulant plonger
au mieux l'animal dans la cocotte, passage obligatoire sous l'eau
froide....Heureusement j'avais une sorte de patch gel dans la
pharmacie, pour brûlure que je lui ai posé sur la zone brûlée, ce
qui a très rapidement soulagé la douleur.

Repas prévu ce premier soir à la
Dominique avec nos amis navigateurs sur leur bateau ou nous avons
parlé de notre trajet et des trajets à venir....

Aujourd'hui, mardi 9 avril, nous sommes
descendus après que les capitaines soient allés faire leur entrée
dans le pays et régulariser les documents de clearance, dans le
bourg de Portsmouth. J'ai eu l'impression de me retrouver à Mindelo
au Cap Vert. La Dominque est pauvre, mais les paysages montagneux et
la végétation luxuriante nous ont  ravi, car nous avons pour
l'occasion pris un local qui nous a promené dans l'île vers la
réserve d'indiens carabians. Partis le matin vers 11H nous sommes
rentrés au bateau vers 15H 30.

 

Le lendemain Portsmouth, Roseau la
capitale de la Dominique

Nous sommes partis tôt le matin, et
sommes arrivés en tout début d'après midi. Nous sommes descendu
avec Josette et Pierre ou plutôt ils sont venus nous chercher, leur
annexe est en permanence sur le portique du bateau et elle peut être
mise à l'eau très rapidement. Visite à pied de la ville, très
colorée, petites ruelles, étals de commerce dans les
rues...Attention, ici on roule à gauche. Repas sympathique,
grillades le soir sur le BIEN ALLER. Les capitaines ont prévu pour
demain l'arrivée en Martinique....Baie de Saint Pierre, nous ne
pourrons y mouiller et nous continueront notre route sur l'anse
d'ARLEY.

 

Argent Dominique

Argent,
banques, change


- La monnaie locale est le dollar des Caraïbes orientales ou
dollar est-caribbéen
(EC$, prononcer « ici »).
Fin
2012, 1 € = 3,45 EC$ et 1 EC$ = 0,30 €. 1 US$ = 2,70 EC$.
Le
dollar des Caraïbes orientales a cours dans 7 autres îles
anglophones des Caraïbes : Anguilla, Antigua,
Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts
et Sainte-Lucie.
- Attention, quand on vous donne un
prix en dollars, il peut s'agir aussi bien de dollars des
Caraïbes orientales que de dollars américains ; bien se le
faire préciser. On peut payer partout en US$, d'où le nombre de
prix indiqués uniquement en dollars.
Un nombre croissant
d'hôtels et certains restaurants acceptent toutefois les euros.

- Les cartes de crédit et chèques de voyage sont acceptés
chez les loueurs de voitures, dans la plupart des hôtels et des
restaurants.
- Le change d'argent se fait dans les
banques. La plupart des banques de Roseau acceptent le change de
chèques de voyage (travellers cheques). Dans chaque
village, une agence Crédit Union peut vous délivrer
des EC$ sur présentation de votre carte de paiement ou de
chèques de voyage.
- À Roseau, les banques sont équipées
de distributeurs automatiques accessibles
24h/24. Cartes Visa et MasterCard acceptées
(attention cependant aux commissions, à hauteur de 2 % pour les
retraits avec une carte Visa). La plupart des hôtels,
restaurants et agences de voyages acceptent également les cartes
de paiement (mais les guesthouses rarement).


Restauration

Là encore, les prix sont
relativement élevés pour un rapport qualité-prix pas toujours
au rendez-vous.
Contrairement aux hôtels, les prix sont
affichés en EC$. Les plats sont souvent roboratifs, surtout
s'ils sont préparés à base de nourriture traditionnelle
créole. Un repas est constitué, la plupart du temps, d'un plat
principal et d'un dessert ou d'une entrée. C'est notre base
d'évaluation.

Si vous avez une petite
faim, la plupart des restaurants proposent des sandwichs pour 6 à
18 EC$ (1,70 à 5,20 €) et des salades pour 12 à 24 EC$ (3,50
à 7 €).

- Bon marché : de
12 à 25 EC$ (3,50 à 7,30 €).
- Prix modérés :
de 25 à 50 EC$ (7,30 à 14,50 €).
- De prix moyens
à chic :
de 50 à 75 EC$ (14,50 à 22 €).
- Chic
:
au-delà de 75 EC$ (22 €).


Cuisine

L'île est pauvre, les
restaurants peu nombreux et la nourriture simple. Quelques
spécialités se distinguent cependant.

Les restaurants sont peu
nombreux et la nourriture, souvent très simple, devrait vous
permettre de reprendre des forces, à coups de poulet ou
de poisson grillés
, base de tout repas qui se respecte.
Profitez de votre séjour pour vous régaler d'écrevisses
et de langoustes, de steaks de thon
et de ragoûts de lambis, de soupes
maison
(à commencer par celles au giraumon ou au
calalou).

Oubliez en revanche
certaines spécialités naguère encensées par les guides, à
commencer par le mountain chicken (« poulet de montagne
»), qui n'est autre que l'équivalent de nos cuisses de
grenouille
. Il est désormais interdit pour cause de
maladie. Quant au civet d'agouti (un petit rongeur de la
taille d'un lièvre), qui est quelquefois servi au restaurant,
vous n'aurez peut-être pas envie d'en goûter.
Si vous avez
la chance de tomber sur un gâteau au crabe,
profitez-en, mais on ne le voit pas sur tous les menus.
Et
puis il y a bien sûr les fruits exotiques,
goyaves, papayes, bananes, ananas, etc. La nature généreuse de
la Dominique lui permet de regorger de fruits et légumes. Goûtez
aux fruits frais que l'on vous proposera.

Les prix des restos sont
très élevés pour une nourriture globalement moyenne. Les
meilleures tables se trouvent dans les hôtels. Dans certaines
gargotes, on vous demandera ce que vous souhaitez manger et on
ira l'acheter pour vous. Sinon, il faut se rabattre sur les
hot-dogs et autres burgers & Co. Attention, la
plupart des restos ne servent plus au-delà de 21 h ou 21 h 30.
Les jours de fête, ils finissent le service encore plus tôt et
n'acceptent bien souvent que les clients qui ont déjà réservé.

Boissons

- L'eau ; celle du
robinet est potable, mais il existe aussi de l'eau en bouteille :
l'eau de Loubière.
- La bière de la
Dominique s'appelle la Kubuli. Elle reprend une partie
du premier nom de l'île : Waitukubuli. Fabriquée à Loubière,
c'est une bière blonde, pas très forte.
- La Dominique
produit trois rhums différents : le Macouchery
Rum
, obtenu à partir d'un pur jus de canne à sucre, le
Soca Rum et le D-Spécial Rum.




Géographie et climat Dominique


Géographie

Située entre la Martinique
et la Guadeloupe, la Dominique est l'île la plus montagneuse des
Caraïbes. Le Morne Diablotins, qui est le plus haut sommet des
Antilles, s'élève à 1 447 m. Plus au sud, le Morne Trois
Pitons, inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité par
l'Unesco, atteint 1342 m.
Cette petite île (754 km²), avec
ses 50 km de long et 24 km de large, se caractérise surtout par
la complexité de son relief, recouvert partout d'une épaisse
jungle.
La Dominique possède près de 360
cours d'eau fraîche. L'occupation humaine à
l'intérieur de l'île est très faible et les routes se
contentent de longer les côtes. Une seule route, assez récente,
traverse l'île par le centre.
C'est sans doute pourquoi
quelques centaines d'Indiens caraïbes sont parvenus à y
survivre. La Dominique est, de fait, la seule île qui possède
encore une population indigène, dont une bonne partie réside à
Roseau, la capitale. Cette population est en baisse, nombre de
jeunes notamment ayant préféré aller tenter leur chance
ailleurs.

Climat

Températures moyennes de
23 à 29 °C. La saison la plus sèche s'étend de janvier à
mai. Le relief provoque de nombreuses petites
précipitations
, surtout sur les hauteurs, mais rien de
méchant (quelques pluies abondantes sur la côte est d'août à
septembre). La côte est est souvent arrosée par des averses.
En
septembre, Jupiter se réveille et déchaîne de terribles
tempêtes sur la Dominique. La saison cyclonique
peut s'étendre de juin à novembre. Septembre 1995 a laissé un
souvenir douloureux. Trois ouragans - Harris, Marilyn et Louis -
ont dévasté ses côtes. En décembre 1999, l'ouragan Lenny a
fortement touché la côte caraïbe, et les dégâts sont encore
visibles.

Faune

Le relief privilégié de
l'île a permis la conservation de différentes espèces. 175
espèces d'oiseaux ont été recensées.

L'oiseau le plus typique est le perroquet sisserou ou
perroquet impérial au plumage multicolore. C'est d'ailleurs lui
qui apparaît sur le drapeau du pays. On peut l'apercevoir lors
de randonnées en pleine forêt vierge. De même, le perroquet à
cou rouge ou Jaco est une espèce menacée et
progégée.
Au cours d'une promenade, vous entendrez peut-être
le mountain whistler (« siffleur des montagnes »), ou
le colibri madère.

Baleines

La
mer des Caraïbes est l'un des derniers repaires au monde de
baleines et donc le lieu idéal pour le whale watching
(l'observation des baleines). Les côtes de la Dominique, au même
titre que celles des Açores, sont particulièrement appréciées
de ces grands cétacés. Souvent elles viennent mettre leurs
bébés au monde dans le coin.
Les eaux sont calmes et assez
profondes. Le temps d'une journée, on peut aller les observer à
bord d'embarcations modernes. Il se peut qu'elles ne se montrent
pas très sociables et que vous rentriez bredouille (ce qui est
tout de même assez rare), mais mettez toutes les chances de
votre côté. La période propice s'étend de novembre à fin
mars. Pour croiser des baleines, cachalots ou dauphins, il faut
un ciel dégagé, une mer d'huile et un vent calme.
Prévoir
3h d'excursion et 35 à 50 US$ par personne environ.


Santé et sécurité Dominique


Santé

La Dominique est soumise
aux mêmes normes et réglementations sanitaires que la
métropole. Les maladies infectieuses et parasitaires ont
aujourd'hui disparu : paludisme, pian, filariose lymphatique,
bilharziose intestinale (sauf si on a la mauvaise idée d'aller
se baigner dans une rivière en aval d'une zone habitée).
L'eau
du robinet est potable partout sur l'île. En revanche, on
évitera de boire l'eau des rivières...

La vaccination contre la
fièvre jaune est obligatoire si vous venez d'un
pays situé en zone à risque.
On constate une nette
recrudescence des cas de dengue dans la région
caraïbe. Il faut donc se protéger contre les piqûres de
moustiques (vêtements longs, répulsifs, moustiquaire
imprégnée...).
On signale aussi la présence de
leptospirose, une maladie transmise par les
rats. Ceci implique donc de nettoyer régulièrement les sols et
plans de travail.

Une assurance
couvrant les frais médicaux et de rapatriement est
fortement conseillée, notamment en cas d'hospitalisation. Dans
certains cas, l'insuffisance des équipements hospitaliers
nécessite un transfert vers la Martinique ou la Guadeloupe. En
cas d'accident de plongée, le caisson de décompression n'est
disponible qu'en Martinique ou en Barbade.

Dangers et
enquiquinements

- Petite
délinquance :
face au risque de vol à l'arraché, il
s'agit de respecter les règles élémentaires de sécurité, et
notamment d'éviter les signes extérieurs de richesse. On
redoublera d'attention aux distributeurs de billets, dans
certaines parties de l'île et lors de célébrations comme le
carnaval ou le festival de musique créole de Roseau. Évitez les
plages la nuit, et de vous retrouver seul - de jour comme de nuit
- dans des endroits isolés. Évitez aussi de partir seul sur les
sentiers de randonnée. On recommande enfin aux femmes non
accompagnées une certaine prudence.
- Baignades :
certaines plages, même les plus fréquentées, n'ont pas de
poste de secours. Soyez très prudent et renseignez-vous sur la
possibilité de baignade quand vous avez un doute ou quand la
plage est peu fréquentée. Se méfier en particulier des
courants forts sur les plages de la côte Est, notamment celles
de Rosalie et Bout Sable, à La Plaine.
- Randonnées
:
pour les randonnées en montagne, les services d'une
guide sont recommandés. Par ailleurs, du fait de pluies
violentes, ponctuelles et locales, le moindre petit cours d'eau
peut enfler en quelques secondes, même quand le soleil brille
!
- Saison cyclonique : la saison des
ouragans s'étend grosso modode début juin à fin
novembre. Il est conseillé de se tenir au courant de l'évolution
de la situation météorologique sur le site du National
Hurricane Center
de Miami. En cas d'ouragan, il faut
bien évidemment se conformer aux recommandations des
autorités.
- Photos : évitez de prendre les
gens en photo sans le leur avoir préalablement demandé. Les
doudous ou les coupeurs de canne n'aiment pas du tout ça. Normal
!
- Bruits la nuit :les nuits tropicales sont
animées : cri des grenouilles et chant des crapauds, vaches
assoiffées, chiens, coqs antillais. Pendant la journée, l'homme
entre dans la partie : radios à tue-tête, moteurs pétaradant,
klaxons en liberté... Une véritable cacophonie !
-
Circulation automobile :
piétons, regardez avant de
traverser ! Les automobilistes s'octroyent souvent la priorité.






Randonnées en forêt, remontées (ou descentes) de cours d'eau

Le must de l'île, paradis
de l'éco-tourisme
! On ne vient pas à la Dominique
pour les plages, mais pour la beauté des paysages et notamment
de la forêt tropicale, pour l'exploration d'une restée vierge.
C'est notamment dans le parc national de Morne Trois
Pitons
, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco, que
ça se passe. Une quarantaine de circuits plus ou moins balisés
permettent l'accès à cette jungle luxuriante et mystérieuse,
parfois trouée de lacs. Si certains parcours ne présentent
aucune difficulté, d'autres nécessitent une bonne condition
physique et il est vivement recommandé, voire indispensable, de
partir avec un guide.
Le jeu consiste à remonter les rivières
sur quelques mètres, jusqu'aux chutes d'eau.

Pass
écotourisme

Depuis 1997, il est
obligatoire de payer des droits d'entrée pour les 10 sites
nationaux de l'île. Le pass écotourisme est obligatoire.
Compter 5 US$ par site, ou 12 US$ par personne pour une semaine.
On se procure le pass à l'entrée des sites. L'argent ainsi
récolté doit servir à l'entretien des sites et la protection
des sites, et à l'amélioration des voies d'accès.






En bus (minibus)

Ce sont des petits bus
d'une quinzaine de places qui circulent sur les grands axes de
l'île. Ils roulent à fond la caisse, musique à plein pot.
Ils
sont très fréquents sur la côte ouest, plus rares dans le nord
et l'est de l'île. Très peu de lignes fonctionnent le dimanche.
Il n'y a pas d'arrêts à proprement parler : on tend le bras
pour qu'ils s'arrêtent.
Comme ils sont gérés par des
particuliers, il faut attendre que le bus soit complet pour
partir. Si le nombre de voyageurs est insuffisant, pas de départ
(à moins que vous ne payiez les places inoccupées !) Ce sont
les aléas de la loi du marché...
À l'aéroport de
Canefield, on peut prendre un minibus ; c'est un peu plus loin
mais un peu moins cher que le taxi.
C'est un moyen de
transport vraiment typique.

Les prix sont toujours très
bas : compter à partir de 1,50 EC$ (0,40 €) pour un petit
trajet, et jusqu'à 10 EC$ (2,90 €) pour un « long » trajet
(type Roseau-Marigot).

En bateau

À quelques centaines de
mètres de Roseau, à Woodbridge Bay, un port en eaux profondes
peut accueillir les bateaux de plaisance. Un autre port à
Portsmouth, au nord-ouest de l'île, et un 3e à l'Anse du Mai, à
l'est.
Il est interdit d'amarrer dans la réserve marine de la
baie de Soufrière et de Scotts Head.
L'Express
des îles
relie la Dominique, la Martinique, la
Guadeloupe, les Saintes, Marie-Galante et Sainte-Lucie. Compter
tout de même 108,50 € pour un aller-retour entre la Dominique
et la Martinique ou la Guadeloupe (75 € pour un aller simple).




Itinéraires conseillés Dominique


Roseau

  • Le jardin botanique
  • Le Dominica Museum
  • La cathédrale
  • Excursions dans les environs : Trafalgar Falls et Sulphur Spring
  • Randonnées
    dans les environs : Fresh Water Lake et Boiling Lake

De Roseau
à Portsmouth

  • Les villages de Massacre, Mahaut et Saint Joseph
  • La plage de
    Castaways

Portsmouth

  • Balade dans
    le village et sur l’Indian River

De
Portsmouth à Castle Bruce

  • Calibishie
  • Marigot :
    Museum Exhibition of French Articles et la réserve Caraïbe

L’intérieur
et la côte sud-est

  • Emerald Pool
  • Les villages de La Plaine et de Délices
  • Scotts Head
    Village

Direction  l'ANSE D'ARLEY
en Martinique..... Nous y passons la nuit et au petit matin sans
tambour ni trompette, la météo semblait bonne, d'une réflexion à
l'autre la tempête monte dans le bateau.....Monte,
Monte

Notre
voyage s'arrêtera là.....APRES 9 mois de navigation …
.
Jean François met le bateau cap la GUADELOUPE, je
rentre en France.....

 

Deux
jours de tempête dans l'AMAZONE, et la tempête redescend comme une
crêpe....Nous nous sommes pris la tête, nous reconsidérons notre
attitude après avoir  fait une escale à Marie GALANTE, nous
convenons de notre entêtement et de notre bêtise, nous reprenons la
route de la MARTINIQUE... nous l'avons échappé belle... Cependant,
je pense que j'ai besoin de faire un break escale en France de me
ressourcer mes fils me manquent, je ne sais pas et je pense que mes
jeunes CORENTIN et ERWAN ne pourront venir nous voir durant les
grandes vacances alors c'est décidé je prendrai l'avion en juin, et
j'irai les voir....Un petit mois en métropole, revoir les amis et
hop !

Retour au bateau

Nous reprenons la route de
la MARTINIQUE et refaisons escale, exactement aux mêmes endroits que
lors de notre descente avec les amis navigateurs, nous prenons notre
temps, nous les avons contactés, ils nous attendent dans la rade de
Fort de France.

 

  1. Plymouth en Dominique

    Nous y passerons la nuit,
    un boat boy vient nous aider à nous amarrer sur bouée, il parle
    français, nous voulons renouveler l'expérience langouste et
    lorsque l'on vient nous proposer des fruits, nous acceptons et
    passons commande de pamplemousses, de tomates, citrons et bananes.
    Le boat boy,  PtiT Punch nous donne un prix, nous ne sommes pas sûrs
    d'avoir les dollars EC prononcer « ici », nous
    compléterons éventuellement en € . Nous descendons à terre
    au retour les fruits sont là,  les citrons sont de piètre qualité,
    les tomates juste trois, nous attendons le boat boy. Il revient mais
    là, les dollars EC se sont transformés en €  au lieu de payer 40
    dollars EC à savoir on divise par trois pour passer en €, il veut
    des € et nous réclame 20 €. Nous ne sommes pas d'accord,  il
    nous dit que nous n'avons pas de paroles et Jean François agacé
    lui tend un billet de 20 €  pour se débarrasser de cet homme
    . Le responsable des bouées vient et nous demande pour la nuit 10
    €, nous lui expliquons la situation avec le vendeur de fruits. Il
    comprend notre désappointement,  nous confirme qu'il cherche à
    éliminer cette démarche de vente au bateau, poursuivant ces
    vendeurs, les emprisonnant car souvent ils sont  sous l'emprise du
    crack, de l'alcool. Rien n'y fait, conscient qu'ils donnent une
    mauvaise image de la Dominique les autorités doivent renforcer et
    faire que les boats boys n'importunent plus les navigateurs.

 

  1. le lendemain, ROSEAU

    Un paquebot de croisière
    comme on les fait si bien à Saint Saint-Nazaire est accosté sur le
    quai. Nous découvrons alors une ville animée autour du quai
    d'arrivée, des étals colorés avec vente de vêtements et
    souvenirs de Dominique. Nous nous promenons et découvrons que
    beaucoup de dominicains et dominicaines quand ils nous entendent
    parler français nous interpellent dans notre langue. Je ne peux
    m'empêcher de poser la question lorsque sur un étal, une jeune et
    jolie femme me répond en français, elle m'explique qu'ils
    apprennent le français en seconde langue puisqu'ils parlent anglais
    en première quoique souvent ils font mieux, le créole est la
    langue nationale en second l'anglais. Pays sous développé mais où
    l'on maîtrise dès le plus jeune âge plusieurs langues....Ah ,
    que nous sommes nous Français, nul en ce domaine.... Je révise et
    révise mon anglais à bord mais le peu de pratique me le fait
    oublier au fur et à mesure d'autant que j'ai souvenir de n'avoir
    pas aimé pratiquer l'anglais durant ma scolarité et je sais
    n'avoir pas été la seule dans ce cas.  L'espagnol enseigné de
    manière plus vivante me revient facilement, les chansons apprises ,
    la lecture d'articles et hop je me sens en osmose avec cette langue,
    me rappelant l'enseignante d'espagnol en 4ème 3ème Mme CAJAL comme
    quoi l'enseignant peut être pour beaucoup dans la persévérance et
    l'apprentissage de certains savoirs.

 

 

Nous serons à l'Anse
d'ALANE en MARTINIQUE le mardi 16 avril, nous retrouvons nos amis
navigateurs et un de leur ami navigateur sur  un AMEL maramu, le
Rescator. 

 

   Nous
y sommes « LA DOMINIQUE » depuis en fin d'après midi...
Le lundi 8 avril 2013

Nous avons fait 40 milles nautiques
depuis la marina Bas du Fort, en compagnie de Josette et Pierre sur
leur Sun Odyssey 40 le BIEN ALLER . Navigation fort sympathique
même si nous avons dû « ralentir » notre bateau pour
arriver ensemble dans la baie de Portsmouth. Nous avons traversé
deux grains qui nous ont mis la pression, puisque le vent dans ces
grains montent en puissance, rien de bien méchant cependant.

Nous avons été accueilli dès notre
arrivée par un local avec son bateau moteur, qui nous a amarré sur
bouée moyennant une bière ou l'équivalent en monnaie. D'autres
locaux sont venus proposer différents services, fruits, légumes, et
même le menu du restaurant qui se trouve sur la plage, ainsi que la
langouste....Appel irrésistible pour Jean François....Le prix comme
aux SAINTES tournent autour de 20 € le kilo.

Plus qu'à cuire la bébête, 20 mn
dans l'eau bouillante avec tablette préparé pour le court bouillon
poisson. Difficile de la rentrer dans la cocotte minute, Jean
François ficelle la bête mais lors de la plongée dans l'eau
bouillante, il s'est ébouillanté sur l'avant bras voulant plonger
au mieux l'animal dans la cocotte, passage obligatoire sous l'eau
froide....Heureusement j'avais une sorte de patch gel dans la
pharmacie, pour brûlure que je lui ai posé sur la zone brûlée, ce
qui a très rapidement soulagé la douleur.

Repas prévu ce premier soir à la
Dominique avec nos amis navigateurs sur leur bateau ou nous avons
parlé de notre trajet et des trajets à venir....

Aujourd'hui, mardi 9 avril, nous sommes
descendus après que les capitaines soient allés faire leur entrée
dans le pays et régulariser les documents de clearance, dans le
bourg de Portsmouth. J'ai eu l'impression de me retrouver à Mindelo
au Cap Vert. La Dominque est pauvre, mais les paysages montagneux et
la végétation luxuriante nous ont  ravi, car nous avons pour
l'occasion pris un local qui nous a promené dans l'île vers la
réserve d'indiens carabians. Partis le matin vers 11H nous sommes
rentrés au bateau vers 15H 30.

 

Le lendemain Portsmouth, Roseau la
capitale de la Dominique

Nous sommes partis tôt le matin, et
sommes arrivés en tout début d'après midi. Nous sommes descendu
avec Josette et Pierre ou plutôt ils sont venus nous chercher, leur
annexe est en permanence sur le portique du bateau et elle peut être
mise à l'eau très rapidement. Visite à pied de la ville, très
colorée, petites ruelles, étals de commerce dans les
rues...Attention, ici on roule à gauche. Repas sympathique,
grillades le soir sur le BIEN ALLER. Les capitaines ont prévu pour
demain l'arrivée en Martinique....Baie de Saint Pierre, nous ne
pourrons y mouiller et nous continueront notre route sur l'anse
d'ARLEY.

 

Argent Dominique

Argent,
banques, change


- La monnaie locale est le dollar des Caraïbes orientales ou
dollar est-caribbéen
(EC$, prononcer « ici »).
Fin
2012, 1 € = 3,45 EC$ et 1 EC$ = 0,30 €. 1 US$ = 2,70 EC$.
Le
dollar des Caraïbes orientales a cours dans 7 autres îles
anglophones des Caraïbes : Anguilla, Antigua,
Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts
et Sainte-Lucie.
- Attention, quand on vous donne un
prix en dollars, il peut s'agir aussi bien de dollars des
Caraïbes orientales que de dollars américains ; bien se le
faire préciser. On peut payer partout en US$, d'où le nombre de
prix indiqués uniquement en dollars.
Un nombre croissant
d'hôtels et certains restaurants acceptent toutefois les euros.

- Les cartes de crédit et chèques de voyage sont acceptés
chez les loueurs de voitures, dans la plupart des hôtels et des
restaurants.
- Le change d'argent se fait dans les
banques. La plupart des banques de Roseau acceptent le change de
chèques de voyage (travellers cheques). Dans chaque
village, une agence Crédit Union peut vous délivrer
des EC$ sur présentation de votre carte de paiement ou de
chèques de voyage.
- À Roseau, les banques sont équipées
de distributeurs automatiques accessibles
24h/24. Cartes Visa et MasterCard acceptées
(attention cependant aux commissions, à hauteur de 2 % pour les
retraits avec une carte Visa). La plupart des hôtels,
restaurants et agences de voyages acceptent également les cartes
de paiement (mais les guesthouses rarement).


Restauration

Là encore, les prix sont
relativement élevés pour un rapport qualité-prix pas toujours
au rendez-vous.
Contrairement aux hôtels, les prix sont
affichés en EC$. Les plats sont souvent roboratifs, surtout
s'ils sont préparés à base de nourriture traditionnelle
créole. Un repas est constitué, la plupart du temps, d'un plat
principal et d'un dessert ou d'une entrée. C'est notre base
d'évaluation.

Si vous avez une petite
faim, la plupart des restaurants proposent des sandwichs pour 6 à
18 EC$ (1,70 à 5,20 €) et des salades pour 12 à 24 EC$ (3,50
à 7 €).

- Bon marché : de
12 à 25 EC$ (3,50 à 7,30 €).
- Prix modérés :
de 25 à 50 EC$ (7,30 à 14,50 €).
- De prix moyens
à chic :
de 50 à 75 EC$ (14,50 à 22 €).
- Chic
:
au-delà de 75 EC$ (22 €).


Cuisine

L'île est pauvre, les
restaurants peu nombreux et la nourriture simple. Quelques
spécialités se distinguent cependant.

Les restaurants sont peu
nombreux et la nourriture, souvent très simple, devrait vous
permettre de reprendre des forces, à coups de poulet ou
de poisson grillés
, base de tout repas qui se respecte.
Profitez de votre séjour pour vous régaler d'écrevisses
et de langoustes, de steaks de thon
et de ragoûts de lambis, de soupes
maison
(à commencer par celles au giraumon ou au
calalou).

Oubliez en revanche
certaines spécialités naguère encensées par les guides, à
commencer par le mountain chicken (« poulet de montagne
»), qui n'est autre que l'équivalent de nos cuisses de
grenouille
. Il est désormais interdit pour cause de
maladie. Quant au civet d'agouti (un petit rongeur de la
taille d'un lièvre), qui est quelquefois servi au restaurant,
vous n'aurez peut-être pas envie d'en goûter.
Si vous avez
la chance de tomber sur un gâteau au crabe,
profitez-en, mais on ne le voit pas sur tous les menus.
Et
puis il y a bien sûr les fruits exotiques,
goyaves, papayes, bananes, ananas, etc. La nature généreuse de
la Dominique lui permet de regorger de fruits et légumes. Goûtez
aux fruits frais que l'on vous proposera.

Les prix des restos sont
très élevés pour une nourriture globalement moyenne. Les
meilleures tables se trouvent dans les hôtels. Dans certaines
gargotes, on vous demandera ce que vous souhaitez manger et on
ira l'acheter pour vous. Sinon, il faut se rabattre sur les
hot-dogs et autres burgers & Co. Attention, la
plupart des restos ne servent plus au-delà de 21 h ou 21 h 30.
Les jours de fête, ils finissent le service encore plus tôt et
n'acceptent bien souvent que les clients qui ont déjà réservé.

Boissons

- L'eau ; celle du
robinet est potable, mais il existe aussi de l'eau en bouteille :
l'eau de Loubière.
- La bière de la
Dominique s'appelle la Kubuli. Elle reprend une partie
du premier nom de l'île : Waitukubuli. Fabriquée à Loubière,
c'est une bière blonde, pas très forte.
- La Dominique
produit trois rhums différents : le Macouchery
Rum
, obtenu à partir d'un pur jus de canne à sucre, le
Soca Rum et le D-Spécial Rum.




Géographie et climat Dominique


Géographie

Située entre la Martinique
et la Guadeloupe, la Dominique est l'île la plus montagneuse des
Caraïbes. Le Morne Diablotins, qui est le plus haut sommet des
Antilles, s'élève à 1 447 m. Plus au sud, le Morne Trois
Pitons, inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité par
l'Unesco, atteint 1342 m.
Cette petite île (754 km²), avec
ses 50 km de long et 24 km de large, se caractérise surtout par
la complexité de son relief, recouvert partout d'une épaisse
jungle.
La Dominique possède près de 360
cours d'eau fraîche. L'occupation humaine à
l'intérieur de l'île est très faible et les routes se
contentent de longer les côtes. Une seule route, assez récente,
traverse l'île par le centre.
C'est sans doute pourquoi
quelques centaines d'Indiens caraïbes sont parvenus à y
survivre. La Dominique est, de fait, la seule île qui possède
encore une population indigène, dont une bonne partie réside à
Roseau, la capitale. Cette population est en baisse, nombre de
jeunes notamment ayant préféré aller tenter leur chance
ailleurs.

Climat

Températures moyennes de
23 à 29 °C. La saison la plus sèche s'étend de janvier à
mai. Le relief provoque de nombreuses petites
précipitations
, surtout sur les hauteurs, mais rien de
méchant (quelques pluies abondantes sur la côte est d'août à
septembre). La côte est est souvent arrosée par des averses.
En
septembre, Jupiter se réveille et déchaîne de terribles
tempêtes sur la Dominique. La saison cyclonique
peut s'étendre de juin à novembre. Septembre 1995 a laissé un
souvenir douloureux. Trois ouragans - Harris, Marilyn et Louis -
ont dévasté ses côtes. En décembre 1999, l'ouragan Lenny a
fortement touché la côte caraïbe, et les dégâts sont encore
visibles.

Faune

Le relief privilégié de
l'île a permis la conservation de différentes espèces. 175
espèces d'oiseaux ont été recensées.

L'oiseau le plus typique est le perroquet sisserou ou
perroquet impérial au plumage multicolore. C'est d'ailleurs lui
qui apparaît sur le drapeau du pays. On peut l'apercevoir lors
de randonnées en pleine forêt vierge. De même, le perroquet à
cou rouge ou Jaco est une espèce menacée et
progégée.
Au cours d'une promenade, vous entendrez peut-être
le mountain whistler (« siffleur des montagnes »), ou
le colibri madère.

Baleines

La
mer des Caraïbes est l'un des derniers repaires au monde de
baleines et donc le lieu idéal pour le whale watching
(l'observation des baleines). Les côtes de la Dominique, au même
titre que celles des Açores, sont particulièrement appréciées
de ces grands cétacés. Souvent elles viennent mettre leurs
bébés au monde dans le coin.
Les eaux sont calmes et assez
profondes. Le temps d'une journée, on peut aller les observer à
bord d'embarcations modernes. Il se peut qu'elles ne se montrent
pas très sociables et que vous rentriez bredouille (ce qui est
tout de même assez rare), mais mettez toutes les chances de
votre côté. La période propice s'étend de novembre à fin
mars. Pour croiser des baleines, cachalots ou dauphins, il faut
un ciel dégagé, une mer d'huile et un vent calme.
Prévoir
3h d'excursion et 35 à 50 US$ par personne environ.


Santé et sécurité Dominique


Santé

La Dominique est soumise
aux mêmes normes et réglementations sanitaires que la
métropole. Les maladies infectieuses et parasitaires ont
aujourd'hui disparu : paludisme, pian, filariose lymphatique,
bilharziose intestinale (sauf si on a la mauvaise idée d'aller
se baigner dans une rivière en aval d'une zone habitée).
L'eau
du robinet est potable partout sur l'île. En revanche, on
évitera de boire l'eau des rivières...

La vaccination contre la
fièvre jaune est obligatoire si vous venez d'un
pays situé en zone à risque.
On constate une nette
recrudescence des cas de dengue dans la région
caraïbe. Il faut donc se protéger contre les piqûres de
moustiques (vêtements longs, répulsifs, moustiquaire
imprégnée...).
On signale aussi la présence de
leptospirose, une maladie transmise par les
rats. Ceci implique donc de nettoyer régulièrement les sols et
plans de travail.

Une assurance
couvrant les frais médicaux et de rapatriement est
fortement conseillée, notamment en cas d'hospitalisation. Dans
certains cas, l'insuffisance des équipements hospitaliers
nécessite un transfert vers la Martinique ou la Guadeloupe. En
cas d'accident de plongée, le caisson de décompression n'est
disponible qu'en Martinique ou en Barbade.

Dangers et
enquiquinements

- Petite
délinquance :
face au risque de vol à l'arraché, il
s'agit de respecter les règles élémentaires de sécurité, et
notamment d'éviter les signes extérieurs de richesse. On
redoublera d'attention aux distributeurs de billets, dans
certaines parties de l'île et lors de célébrations comme le
carnaval ou le festival de musique créole de Roseau. Évitez les
plages la nuit, et de vous retrouver seul - de jour comme de nuit
- dans des endroits isolés. Évitez aussi de partir seul sur les
sentiers de randonnée. On recommande enfin aux femmes non
accompagnées une certaine prudence.
- Baignades :
certaines plages, même les plus fréquentées, n'ont pas de
poste de secours. Soyez très prudent et renseignez-vous sur la
possibilité de baignade quand vous avez un doute ou quand la
plage est peu fréquentée. Se méfier en particulier des
courants forts sur les plages de la côte Est, notamment celles
de Rosalie et Bout Sable, à La Plaine.
- Randonnées
:
pour les randonnées en montagne, les services d'une
guide sont recommandés. Par ailleurs, du fait de pluies
violentes, ponctuelles et locales, le moindre petit cours d'eau
peut enfler en quelques secondes, même quand le soleil brille
!
- Saison cyclonique : la saison des
ouragans s'étend grosso modode début juin à fin
novembre. Il est conseillé de se tenir au courant de l'évolution
de la situation météorologique sur le site du National
Hurricane Center
de Miami. En cas d'ouragan, il faut
bien évidemment se conformer aux recommandations des
autorités.
- Photos : évitez de prendre les
gens en photo sans le leur avoir préalablement demandé. Les
doudous ou les coupeurs de canne n'aiment pas du tout ça. Normal
!
- Bruits la nuit :les nuits tropicales sont
animées : cri des grenouilles et chant des crapauds, vaches
assoiffées, chiens, coqs antillais. Pendant la journée, l'homme
entre dans la partie : radios à tue-tête, moteurs pétaradant,
klaxons en liberté... Une véritable cacophonie !
-
Circulation automobile :
piétons, regardez avant de
traverser ! Les automobilistes s'octroyent souvent la priorité.






Randonnées en forêt, remontées (ou descentes) de cours d'eau

Le must de l'île, paradis
de l'éco-tourisme
! On ne vient pas à la Dominique
pour les plages, mais pour la beauté des paysages et notamment
de la forêt tropicale, pour l'exploration d'une restée vierge.
C'est notamment dans le parc national de Morne Trois
Pitons
, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco, que
ça se passe. Une quarantaine de circuits plus ou moins balisés
permettent l'accès à cette jungle luxuriante et mystérieuse,
parfois trouée de lacs. Si certains parcours ne présentent
aucune difficulté, d'autres nécessitent une bonne condition
physique et il est vivement recommandé, voire indispensable, de
partir avec un guide.
Le jeu consiste à remonter les rivières
sur quelques mètres, jusqu'aux chutes d'eau.

Pass
écotourisme

Depuis 1997, il est
obligatoire de payer des droits d'entrée pour les 10 sites
nationaux de l'île. Le pass écotourisme est obligatoire.

Compter 5 US$ par site, ou 12 US$ par personne pour une semaine.
On se procure le pass à l'entrée des sites. L'argent ainsi
récolté doit servir à l'entretien des sites et la protection
des sites, et à l'amélioration des voies d'accès.






En bus (minibus)

Ce sont des petits bus
d'une quinzaine de places qui circulent sur les grands axes de
l'île. Ils roulent à fond la caisse, musique à plein pot.
Ils
sont très fréquents sur la côte ouest, plus rares dans le nord
et l'est de l'île. Très peu de lignes fonctionnent le dimanche.
Il n'y a pas d'arrêts à proprement parler : on tend le bras
pour qu'ils s'arrêtent.
Comme ils sont gérés par des
particuliers, il faut attendre que le bus soit complet pour
partir. Si le nombre de voyageurs est insuffisant, pas de départ
(à moins que vous ne payiez les places inoccupées !) Ce sont
les aléas de la loi du marché...
À l'aéroport de
Canefield, on peut prendre un minibus ; c'est un peu plus loin
mais un peu moins cher que le taxi.
C'est un moyen de
transport vraiment typique.

Les prix sont toujours très
bas : compter à partir de 1,50 EC$ (0,40 €) pour un petit
trajet, et jusqu'à 10 EC$ (2,90 €) pour un « long » trajet
(type Roseau-Marigot).

En bateau

À quelques centaines de
mètres de Roseau, à Woodbridge Bay, un port en eaux profondes
peut accueillir les bateaux de plaisance. Un autre port à
Portsmouth, au nord-ouest de l'île, et un 3e à l'Anse du Mai, à
l'est.
Il est interdit d'amarrer dans la réserve marine de la
baie de Soufrière et de Scotts Head.
L'Express
des îles
relie la Dominique, la Martinique, la
Guadeloupe, les Saintes, Marie-Galante et Sainte-Lucie. Compter
tout de même 108,50 € pour un aller-retour entre la Dominique
et la Martinique ou la Guadeloupe (75 € pour un aller simple).




Itinéraires conseillés Dominique


Roseau

  • Le jardin botanique
  • Le Dominica Museum
  • La cathédrale
  • Excursions dans les environs : Trafalgar Falls et Sulphur Spring
  • Randonnées
    dans les environs : Fresh Water Lake et Boiling Lake

De Roseau
à Portsmouth

  • Les villages de Massacre, Mahaut et Saint Joseph
  • La plage de
    Castaways

Portsmouth

  • Balade dans
    le village et sur l’Indian River

De
Portsmouth à Castle Bruce

  • Calibishie
  • Marigot :
    Museum Exhibition of French Articles et la réserve Caraïbe

L’intérieur
et la côte sud-est

  • Emerald Pool
  • Les villages de La Plaine et de Délices
  • Scotts Head
    Village

Direction  l'ANSE D'ARLEY
en Martinique..... Nous y passons la nuit et au petit matin sans
tambour ni trompette, la météo semblait bonne, d'une réflexion à
l'autre la tempête monte dans le bateau.....Monte,
Monte

Notre
voyage s'arrêtera là.....APRES 9 mois de navigation …
.
Jean François met le bateau cap la GUADELOUPE, je
rentre en France.....

 

Deux jours de tempête
dans l'AMAZONE, et la tempête redescend comme une crêpe....Nous
nous sommes pris la tête, nous reconsidérons notre attitude après
avoir  fait une escale à Marie GALANTE, nous convenons de notre
entêtement et de notre bêtise, nous reprenons la route de la
MARTINIQUE... nous l'avons échappé belle... Cependant, je pense que
j'ai besoin de faire un break escale en France de me ressourcer mes
fils me manquent, je ne sais pas et je pense que mes jeunes CORENTIN
et ERWAN ne pourront venir nous voir durant les grandes vacances
alors c'est décidé je prendrai l'avion en juin, et j'irai les
voir....Un petit mois en métropole, revoir les amis et hop !

Retour au bateau

Nous reprenons la route de
la MARTINIQUE et refaisons escale, exactement aux mêmes endroits que
lors de notre descente avec les amis navigateurs, nous prenons notre
temps, nous les avons contactés, ils nous attendent dans la rade de
Fort de France.

 

  1. Plymouth en Dominique

    Nous y passerons la nuit,
    un boat boy vient nous aider à nous amarrer sur bouée, il parle
    français, nous voulons renouveler l'expérience langouste et
    lorsque l'on vient nous proposer des fruits, nous acceptons et
    passons commande de pamplemousses, de tomates, citrons et bananes.
    Le boat boy,  PtiT Punch nous donne un prix, nous ne sommes pas sûrs
    d'avoir les dollars EC prononcer « ici », nous
    compléterons éventuellement en € . Nous descendons à terre
    au retour les fruits sont là,  les citrons sont de piètre qualité,
    les tomates juste trois, nous attendons le boat boy. Il revient mais
    là, les dollars EC se sont transformés en €  au lieu de payer 40
    dollars EC à savoir on divise par trois pour passer en €, il veut
    des € et nous réclame 20 €. Nous ne sommes pas d'accord,  il
    nous dit que nous n'avons pas de paroles et Jean François agacé
    lui tend un billet de 20 €  pour se débarrasser de cet homme
    . Le responsable des bouées vient et nous demande pour la nuit 10
    €, nous lui expliquons la situation avec le vendeur de fruits. Il
    comprend notre désappointement,  nous confirme qu'il cherche à
    éliminer cette démarche de vente au bateau, poursuivant ces
    vendeurs, les emprisonnant car souvent ils sont  sous l'emprise du
    crack, de l'alcool. Rien n'y fait, conscient qu'ils donnent une
    mauvaise image de la Dominique les autorités doivent renforcer et
    faire que les boats boys n'importunent plus les navigateurs.

 

  1. le lendemain, ROSEAU

    Un paquebot de croisière
    comme on les fait si bien à Saint Saint-Nazaire est accosté sur le
    quai. Nous découvrons alors une ville animée autour du quai
    d'arrivée, des étals colorés avec vente de vêtements et
    souvenirs de Dominique. Nous nous promenons et découvrons que
    beaucoup de dominicains et dominicaines quand ils nous entendent
    parler français nous interpellent dans notre langue. Je ne peux
    m'empêcher de poser la question lorsque sur un étal, une jeune et
    jolie femme me répond en français, elle m'explique qu'ils
    apprennent le français en seconde langue puisqu'ils parlent anglais
    en première quoique souvent ils font mieux, le créole est la
    langue nationale en second l'anglais. Pays sous développé mais où
    l'on maîtrise dès le plus jeune âge plusieurs langues....Ah ,
    que nous sommes nous Français, nul en ce domaine.... Je révise et
    révise mon anglais à bord mais le peu de pratique me le fait
    oublier au fur et à mesure d'autant que j'ai souvenir de n'avoir
    pas aimé pratiquer l'anglais durant ma scolarité et je sais
    n'avoir pas été la seule dans ce cas.  L'espagnol enseigné de
    manière plus vivante me revient facilement, les chansons apprises ,
    la lecture d'articles et hop je me sens en osmose avec cette langue,
    me rappelant l'enseignante d'espagnol en 4ème 3ème Mme CAJAL comme
    quoi l'enseignant peut être pour beaucoup dans la persévérance et
    l'apprentissage de certains savoirs.

 

 

Nous serons à l'Anse
d'ALANE en MARTINIQUE le mardi 16 avril, nous retrouvons nos amis
navigateurs et un de leur ami navigateur sur  un AMEL maramu, le
Rescator. 

 



11/05/2013
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