L AVITAILLEMENT
L' AVITAILLEMENT
L'avitaillement est un poste important,
il ne doit pas être négligé et dépend des habitudes alimentaires
de chacun. Avant le départ, j'ai lu, relu des articles sur des blogs
de navigateurs et j'ai fait mon propre dossier en listant les
besoins, chaque coffre est ainsi numéroté, et les provisions mise à
l'intérieur récapitulés. Il y a aussi les conseils de conservation
pour les aliments dit frais.
Il est un fait incontournable, chaque
bateau a ses limites de poids mais aussi d'espace...
Le capitaine a fait le choix de mettre
l'eau dans les coffres sous le plancher, notion de répartition du
poids au plus près de la quille....Il ne reste plus qu'un coffre
dans le carré et un autre taille presque similaire dans la coursive.
La coursive est l'endroit le plus sombre du bateau, et la couchette à
place unique est devenu une zone de rangement où les bacs de légumes
et fruits y sont entreposés. Il y a aussi le froid, deux grands bacs
dans la zone cuisine. Bacs profonds et peu pratiques, mais c'est le
propre des anciens bateaux qui sont ainsi équipés, il faut se
pencher, se pencher pour chercher l'aliment ou les yaourts rangés au
plus profond de la glacière. C'est aussi l'appareil le plus
consommateur d'énergie...
Avant le départ, le grand départ du 8
août d'ARZAL, le plein a été fait, et la liste de chaque produit
coché dans le livre de cambuse. Au fil des repas, cela se dégarnit
et avant chaque grand départ ou plus exactement à l'arrivée, la
liste est encochée pour assurer le ravitaillement suivant. C'est une
petite occupation agréable et facile à faire. La liste de courses
est ainsi dressé pour la prochaine traversée. Mais il y a traversée
et traversée, deux jours ou trois, celle qui va durer plus d'une
semaine et la grande qui elle dure minimum 18 jours.
Avec nos équipiers Alexis et Florian,
nous avons dressé un tableau de menus pour 15 jours. Ces menus sont
une base de référence car dans le concret, il y a les « restes »
que l'on utilise au mieux ou la pêche providentielle... Puis la
liste de courses sur ces bases. A LAS PALMAS, Gran Canaria, nous
sommes allés dans un Hyperdino de belle taille, et très moderne.
Nous avons parcouru les rayons avec nos chariots (3), nous savions
que la livraison se ferait directement au bateau, car nous étions à
environ 15 mn de marche, donc pas de soucis de transport. Remplir les
chariots de nourriture de longue conservation est assez aisé mais
les produits frais, il s'agit d'une autre histoire.
Les viandes : gestion à quelques jours sauf le jambon fumé spécialité espagnol, nous en prendrons
80, un saucisson de plus de 1 kg . Viande rouge, il fautoublier conservation pas assez efficace. Viande blanche, juste pour un repas deux jours après le départ. Les boîtes style corned de
beef, ou jambon en boîte sont recherchés.
Les œufs, vous m'en mettrez 4 boîtes de 20, pas de soucis de conservation OUF !
Le fromage en quantité, fromage gouda ou gruyère, voir spécialité du pays mais surtout oublier le
camembert bien français et hors de prix.
J' oubliais les prix, il faut aussi composer avec car les comptes sont aussi le nerf de la traversée...
Le pain, prendre de la longue conservation. Il y a des recettes, comment faire son pain, mais
surgit le problème consommation de gaz. Nous sommes limités, le problème c'est d'ailleurs posé à LAS PALMAS, notre bouteille de 13 kg, bien de chez nous, nous a lâché après 4 mois d'usage. Correct,
nous n'avons jamais utilisé le four, je précise. Impossible de la faire recharger.... Achat obligatoire de bouteilles de 3 kg, 15 €, chaque, nous n'avions pas de consigne. Le temps de trouver un
détendeur, nous avons squatté une plaque électrique de notre voisin « TAMALA ».
Chaque bateau s'essaie à la fabrication du pain dans les longues traversées, nous avons le
nécessaire. Je me suis entraîné à la maison avec le four, et j'ai fait une tentative avec la cocotte minute. Je sais pouvoir me passer de pain, mais le capitaine lui n'en ai pas capable. Un repas
sans pain est un repas cauchemar....
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